Mais où sont passés les « BOBO » ?
En ce début d’année, c’est une question que l’on doit absolument se poser, aussi, le bureau de tendances Martine LEHARPEUR a décrypté la mutation des « BOBO ». C’est confirmé, cette cible si chère à nos marques mute.
Voici 3 portraits qui vont nous permettre de nous y retrouver.
Le(s) BOMO du BO + MOche
Le BOMO fait un pied de nez à la mode et à « l’esthétiquement correct ». Le BOMO aime ce qui n’est plus à la mode, le moche, les objets incongrus, les mamiseries : les poteries, la verroterie, le cannage, le canevas, le rotin, les plantes en pots… Il va à l’encontre des codes de séduction avec des chaussettes en roulotte, il signe le retour de la casquette, du sac à dos, des chouchous, des prints à motifs de chiens, du berger allemand notamment, des formes anti glamour. Il a une douce nostalgie pour le passé qu’il sait harmoniser et mettre en scène.
Le (s) BOLELE du BO+ LELE
Le BOLELE et un anti morosité par excellence, il s’habille été comme hiver avec des imprimés tropicaux, des excès de couleurs et de Print. C’est une explosion coloriel et de kitch.
Son animal iconique est le flamand rose. Il mélange les carreaux, les pois, les imprimés de jungle luxuriante. Le BOLELE a un esprit festif qu’il transpose dans une déco de guirlande, de pompons de matières à grains, à poils, le scoubidous sous toutes ses formes…. Il est impertinent et un peu barré mais tellement exotique.
Le(s) COSBO du BO+ COSmique
Le COSBO revisite le futur d’avant, son look est inspiré d’un univers de vaisseau spatial et poétique avec un total look beige, et le retour du sous pull, un look space hôtesse tiré de « l’Enterprise », dans des matières structurantes. Il transpose cet univers dans une déco d’une simplicité élaborée, des jeux de couleurs neutres, des monochromes, avec une pointe de fluo . Le COSBO aspire à des courbes empruntées aux créateurs et architectes des années 50/70. Il recherche un réconfort optimiste et une forme de pureté sophistiquée.
Dans la pratique il est quand même rare de tomber sur des puristes. Mais cela nous permet de déculpabiliser nos envies du moment. Ce n’est pas nous, c’est dans l’air du temps !
