Vernis Green

Une fois par semaine, je me pose du vernis. Je profite d’un moment où je vais travailler sur mon ordinateur quelques heures avant de commencer. Rien de nouveau dans le processus : j’applique la base (en ce moment, celle de Peggy Sage), puis 2 bonnes grosses couches de vernis (j’adore quand c’est un peu épais, je trouve que ça fait vernis gel, sans bousiller mes ongles), je poursuis avec le top coat (celui d’Essie, Super Duper) et enfin, indispensable, j’évite la cata de dernière minute avec un sèche-rapide (Goutte Séchage Express de Vitry).

Je suis plutôt fan de l’application à l’italienne (c’est-à-dire qu’on n’applique pas le vernis jusqu’au cuticule mais on laisse quelques millimètres de « respiration »). Je suis exigeante (voire obsessionnelle) donc il faut que ce soit parfait. Et parfait, cela veut dire long. 20 minutes au moins, hors limage, ponçage, etc. Mais c’est un « parfait » de courte durée puisqu’au moindre éclat, je retire tout. Je tiens maximum 3 jours en moyenne (cela a un avantage : mes ongles ne jaunissent pas et ne se fragilisent pas).

Côté vernis, rien d’extraordinaire, je navigue essentiellement entre les marques Essie, OPI, et dernièrement Yves Saint Laurent.  J’ai essayé récemment les vernis Scotch pour une tentative plus « green » qui s’est avérée assez ca-tas-tro-phi-que. Mais comme je suis assez optimiste, j’ai retenté l’aventure « green » avec les vernis de la marque The Manucurist, Green (Au cas où ce ne serait pas clair, le sujet est green-green-green).

Hé ben là je dis, OK. Du packaging au produit, banco, je suis convaincue. D’abord le pinceau est large (et si ça ne plait pas à tout le monde, moi j’aime car grande paluche = grands ongles donc plus facile à appliquer). La texture est fluide, sans être trop liquide. La couleur est parfaite (j’ai testé Violeta). Et surtout la tenue vaut parfaitement un vernis classique. Côté prix, 14 € c’est tout à fait honorable. Et comme la composition d’un vernis dit green est surtout ce qui importe, le Green est sans ingrédient toxique et à base de pomme de terre, blé, manioc, coton, huile de coco et extrait de bambou (j’ai envie de faire une blague sur le fait qu’ils ont dû piocher dans le réfrigérateur, mais non. L’huile de coco, ça se laisse sorti).

Ce qui aurait été encore mieux, c’est de le tester avec la base et le top coat de la gamme, mais bon, on ne peut pas tout avoir, hein ?! Quoique c’est Noël bientôt…